Certaines informations devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans la bibliographie ou les liens externes. Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références. (Marqué depuis août 2013)
Il doit être recyclé. La réorganisation et la clarification du contenu sont nécessaires. (Marqué depuis octobre 2015)
La violence psychologique, dite aussi violence morale, violence mentale, ou violence émotionnelle, est une forme de violence[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7]ou d'abus envers autrui sans qu'une violence physique soit mise en œuvre directement[8]. Elle se caractérise par le comportement moralement agressif ou violent d'un individu vis-à-vis d'un autre individu. Elle peut se manifester par des paroles ou des actes qui influencent l'autre dans ses sentiments d'être aimé ou détesté. Cette violence peut résulter en un traumatisme psychologique, pouvant inclure anxiété, dépression chronique, ou trouble de stress post-traumatique[9],[10]. Cela peut également être perpétré par des personnes se livrant à la torture, à d'autres violences, à des violations aiguës ou prolongées des droits de l'homme, en particulier sans recours légal, comme la détention sans procès, de fausses accusations, de fausses condamnations et une diffamation extrême, comme lorsqu'elle est perpétrée par l'État et les médias.
La violence psychologique ne concerne pas uniquement des agissements propres aux hommes envers les femmes. Même si les violences commises par des femmes sont minimes en pourcentages, elles existent et les victimes sont toutes aussi légitimes. Les enfants en sont aussi massivement victimes, au point que des études récentes la considèrent comme « la norme » dans le monde moderne[11] ; les enfants peuvent subir une violence morale directe mais aussi souffrir d'en être témoins. Enfin, cette violence est également très présente au travail, notamment de la part de « supérieurs » envers leurs « inférieurs », particulièrement sous la forme de harcèlement moral.
↑(en) Dutton, D. G. (1994). Patriarchy and wife assault: The ecological fallacy. Violence and Victims, 9, 125-140.
↑(en) Maiuro, Roland D. et O'Leary, K. Daniel, Psychological Abuse in Violent Domestic Relations, New York:Springer Publishing Company, (ISBN0-8261-1374-5, lire en ligne), p. 197
↑Straus, Murray A. and Carolyn J. Field. 2003. Psychological Aggression by American Parents: National Data on Prevalence, Chronicity, and Severity. Journal of Marriage and Family 65 (November 2003): 795–808